Traumatismes dentaires à Paris Est

Chirurgie Maxillo-Faciale Pr Meningaud

Contusion dentaire

Provoquées par un choc, elles nécessitent une surveillance de la vitalité pulpaire à la percussion, au chaud et au froid, le risque étant la mortification.

Subluxation dentaire

Provoquée par un choc, la dent est le plus souvent impactée en arrière, il existe une mobilité dentaire.

Traitement :

Sous anesthésie locale, le stomatologue réduit la subluxation. La contention peut être assurée par plusieurs procédés. Le plus classique est la ligature en berceau : un arc métallique est solidarisé aux dents adjacentes à l’aide de fils d’acier, la dent est maintenue à cet arc à l’aide d’une ligature en forme de « berceau ». Un autre procédé consiste à prendre une empreinte de l’arcade à partir de laquelle est confectionnée une plaque de contention. Enfin, il est aussi possible d’assurer la contention par un arc collé sur les dents à l’aide de résine selon les principes d’orthodontie. La contention varie de trois à six semaines. La surveillance de la vitalité pulpaire sera prolongée pendant quelques mois.

Traumatismes dentaires à Paris Est

Chirurgien Maxillo-Facial Paris Est Créteil

Luxation dentaire

La dent récupérée doit uniquement être passée sous l’eau afin d’éliminer les impuretés qui se sont déposées dessus. Elle ne doit pas être brossée afin de respecter le parodonte encore adhérent à la racine. Pour le transport elle est conservée dans la bouche même du sportif, sous la langue. En cas d’impossibilité (patient inconscient), la dent est préservée dans du sérum physiologique avec si possible de la pénicilline. La réimplantation est une urgence. Le succès est inversement proportionnel au délai de réimplantation. Les techniques de contention sont les mêmes que pour les subluxations dentaires.

Fracture dentaire

Il existe plusieurs types de fractures dentaires. Les fractures de la couronne dentaire n’exposant pas la chambre pulpaire sont justiciables d’une reconstruction prothétique et d’une surveillance de la vitalité pulpaire. Les fractures exposant la chambre pulpaire  et dont le trait respecte au moins les deux tiers apicaux de la racine sont justiciables d’une pulpectomie, d’un traitement canalaire et d’une reconstruction prothétique. Les dents dont le trait de fracture passe par le tiers moyen de la racine sont justiciables d’une avulsion. Les dents dont le trait de fracture passe par le tiers distal de la racine sont justiciables pulpectomie, d’un traitement canalaire et d’une résection apicale.