Blépharoplastie médicale à Paris Est

Médecine Esthétique Pr Meningaud

Le plasma, qu’est ce que c’est ?

Le plasma, avec le liquide, le gazeux et le solide, est le quatrième état de la matière, où les molécules restent sous la forme d’un mélange d’ions et l’électrons sous l’effet d’une énergie délivrée.

L’ensemble est électriquement neutre et les particules ont dans la majorité́ des cas une grande énergie cinétique. Si l’on excepte les lasers et les ondes de choc, la génération d’un plasma peut être schématiquement divisée en trois éléments fondamentaux : une source de puissance électrique, un couplage assurant le contact avec la pointe et une décharge ionisant l’atmosphère.

D’une manière générale, la source de puissance peut être soit un générateur électrique à courant continu ou alternatif, soit un générateur de radiofréquence, soit un générateur de micro-ondes.

La blépharoplastie médicale à Paris Est

Professeur Meningaud à Henri-Mondor

Comment générer le plasma ?

Il existe actuellement plusieurs dispositifs médicaux qui exploitent le plasma. Ils sont composés d’une pièce à main très légère (ou figure la source de puissance électrique) et d’une pointe que l’on rapproche de la peau. Du fait d’une différence de potentiel entre la pointe et la peau, il y a accumulation d’énergie et création d’un plasma. Si on touche la peau avec la pointe, il n’y a plus de différence de potentiel, et donc plus de plasma.

Si on est trop loin, l’énergie ne parvient pas à s’accumuler dans la quantité d’atmosphère disponible et il n’y a plus de génération de plasma. Ça en fait un outil très sûr en médecine. En maintenant une distance d’environ 0,5 mm entre la pointe du dispositif et la peau, l’air chargé d’électrons libres absorbe une grande quantité d’énergie, il s’ionise et devient un plasma. Il cesse d’être un isolant et commence à conduire le courant électrique, générant les décharges.

De nombreux traitements cutanés peuvent être réalisés : blépharoplastie supérieure non chirurgicale, lentigo simplex, kératose séborrhéique, verrues virales, molluscum contagiosum, xanthélasma, etc. Notre équipe l’a évalué scientifiquement dans le cadre des blépharoplasties médicales[1]. Il provoque une brûlure très superficielle qui va être à l’origine d’une rétraction secondaire de la peau en quelques semaines. A condition que l’indication soit bien posée, ces dispositifs peuvent être très efficaces et pourtant sans bistouri.

Professeur Jean-Paul Meningaud